Réponse de la SSMG à l’audition d’Alfred Bernard
15 octobre 2025
Sarah De Munck

À la suite des propos tenus par Monsieur Alfred Bernard lors de la dernière audition surles pesticides qui s’est déroulée le 23 septembre dernier au Parlement de Wallonie, la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG) souhaite réaffirmer publiquement son ancrage scientifique et la rigueur méthodologique qui guident l’ensemble de ses activités depuis sa création.

Fondée par et pour des médecins généralistes, la SSMG s’est donnée pour mission de promouvoir la recherche, la formation continue et la diffusion de savoirs validés scientifiquement dans le domaine de la médecine de première ligne. Ses publications, recommandations et outils pédagogiques reposent sur une méthodologie rigoureuse : analyse critique de la littérature, relecture par des pairs, etc. Ces processus garantissent que les contenus proposés reflètent l’état actuel des connaissances médicales, en cohérence avec les standards internationaux (GRADE, EBM, etc.).
La SSMG s’inscrit dans le cadre de la médecine fondée sur les preuves (Evidence-Based Medicine), tout en tenant compte des réalités du terrain et des besoins spécifiques des patients et des soignants. Ses activités de recherche appliquée, ses collaborations uni-
versitaires, ainsi que sa participation à des projets nationaux et européens témoignent de sa reconnaissance au sein de la communauté scientifique. Nous rappelons que la SSMG est une société scientifique reconnue par les autorités belges, et qu’elle s’appuie sur des équipes de professionnels issus du monde académique et ambulatoire. Toute remise en question de ce statut méconnaît la réalité de son fonctionnement etla contribution essentielle qu’elle apporte à la qualité des soins en Belgique. La SSMG réaffirme enfin son engagement en faveur d’une médecine rigoureuse, éthique et indépendante, au service des patients et de la santé publique.

Sur le fond des propos tenus, nous relevons des attaques personnelles infondées et irrespectueuses du monde médical et du responsable de la cellule environnement, Dr. Jean Pauluis. Nous souhaitons réaffirmer que nous n’avons aucun conflit d’intérêt en lien avec le sujet des pesticides et que notre boussole est la protection de la santé publique. Il nous semble par ailleurs pour le moins étonnant de ne pas avoir auditionné les experts de la SSMG en même temps que M. Bernard. Cela nous aurait donné l’opportunité
d’éclairer ou questionner sa présentation. Nous avons une obligation légale et déontologique de communiquer sur le risque en lien avec l’usage des pesticides. (Loi relative aux droits du patients, code de déontologie médicale).

Analyse de la qualité des ressources présentées


Lors de notre audition, nous avions commencé notre présentation de 20 minutes en consacrant une partie de ce temps pour vous exposer que lesdifférents “types d’études” ne se valent pas au niveau de la robustesse ni de la qualité de la preuve. C’est en effet quelque chose de fondamental quand on veut partir des données de la littérature scientifique pour pouvoir conclure et prendre des décisions pertinentes et adaptées. Sur une présentation de 22 dias, Mr. Bernard ne nous montre en réalité que 5 études, le reste se référant à son opinion d’expert. Nous pouvons voir dans la pyramide ci-dessus, que l’opinion d’expert est au même niveau de preuve que des anecdotes ou des éditoriaux. Autrement dit, l’opinion d’expert ne vaut quasiment rien en termes de qualité de la preuve. Ceci s’explique par le fait qu’une revue systématique (1) , par exemple, est une analyse critique de la littérature existante sur un sujet selon des critères objectifs et transparents préétablis afin de minimiser les biais. Sa valeur est bien supérieure à un avis d’expert. Par ailleurs, nous n’observons pas de publications portant sur le sujet des produits phytosanitaires au sens large dans la liste des publications de Mr. Bernard.

Parmi ces 5 études citées, aucune n’est rassurante sur les conséquences sanitaires des pesticides, bien au contraire. L’une d’elles parle des effets bénéfiques pour la santé de manger des fruits et légumes et n’a donc rien à voir avec le sujet des pesticides. Les quatre autres montrent des conséquences graves pour la santé avec une augmentation du risque de maladie de Parkinson, des problèmes cognitifs et neurodéveloppementaux chez des enfants dont la mère a été exposé pendant la grossesse. La dernière montre une diminution de près de la moitié du nombre de spermatozoïdes dans le groupe d’hommes qui ont ingéré plus de pesticides.

Dias de Mr. BernardÉtudeType d’étudeConclusionCommentaire de Mr. BernardCommentaire de la SSMG
8Van der Mark et Al, 2012Revue systématique avec méta-analyseThis review affirms the evidence that exposure to herbicides and insecticides increase the risk of Parkinson DiseaseIl regrette que la maladie de Parkinson ne soit pas reconnue comme maladie professionnelle en Belgique.D’accord avec Mr Bernard
13Fruit and vegetable consumption and all-cause, cancer and CVD mortality: analysis of Health Survey for England dataÉtude épidémiologiqueA robust inverse association exists between fruit and vegetable consumption and mortality, with benefits seen in up to 7+ portions daily. Further investigations into the effects of different types of fruit and vegetables are warranted.Peu importe qu’il y ait des pesticides ou pas, manger des fruits et légumes est protecteur contre les RCV et cancers.Cette étude ne parle à aucun moment de pesticides. L’avis personnel de Mr Bernard est un dangereux raccourci passant à côté de facteurs confondants. *
15Brain Abnormalities in Children Exposed Prenatally to the Pesticide Chlorpyrifos, JAMA Neurology, 2025Étude prospective de cohortePrenatal CPF exposure was associated with altered differentiation of neuronal tissue into cortical gray and white matter, increased myelination of the internal capsule, poorer motor performance, and profoundly impaired neuronal metabolism throughout the brain.« Vous oubliez, le CPF est interdit depuis 20 ans en Europe »Non, il est interdit depuis 2020. L’entreprise Arysta LifeScience Benelux, basée à Ougrée en province de Liège, exporte (et produit) encore ce pesticide interdit en Europe (349.000 litres en 2022, 313.000 en 2023). Fin 2024, l’AFSCA a encore rappelé un produit (farine de pois chiche) dont la teneur en chlorpyrifos dépassait la LMR. La phase 3 du biomonitoring wallon montre que le biomarqueur spécifique du chlorpyrifos (le TCPy) a été retrouvé dans plus de 90% des échantillons d’urine (ados et adultes).
16Engel et Al, 2011 — Prenatal Exposure to Organophosphates, Paraoxonase 1, and Cognitive Development in ChildhoodÉtude de cohorte prospectiveOur findings suggest that prenatal exposure to organophosphates is negatively associated with cognitive development, particularly perceptual reasoning, with evidence of effects beginning at 12 months and continuing through early childhood.« Il s’agit donc d’une étude sur des organophosphorés, dont un qui a été banni. On a donc cet effet assez subtil. Il faut dès lors être prudent. C’est le seul risque qui semble bien documenté pour les consommateurs. »Des troubles cognitifs et du neurodéveloppement ne sont pas un effet « subtil ». Il ne s’agit bien évidemment pas du seul risque documenté pour les consommateurs ! *Burden of disease and costs of exposure to endocrine disrupting chemicals in the European Union* (2) — qui montre que les coûts des déficits cognitifs sont parmi les plus élevés, avec les pesticides comme principale source.
17Chiu et Al, 2015Étude prospective de cohorteHigh pesticide residue fruit and vegetable intake was associated with poorer semen quality. Men in the highest quartile (≥1.5 servings/day) had 49% lower total sperm count and 32% lower percentage of morphologically normal sperm than men in the lowest quartile.« C’est assez amusant parce qu’ils ont publié deux articles, et cela me fait penser à Ève qui donne la pomme à Adam. » « Il n’y a pas de risque d’infertilité avec les variations observées ici. » « L’homme moderne jeune a pratiquement un seul testicule par rapport à l’homme d’autrefois. »Nous trouvons alarmant que la fertilité masculine ait diminué d’environ 1% par an en Europe depuis 50 ans — soit une division par deux en un demi-siècle. Réduire de moitié le nombre de spermatozoïdes et en rendre 1/3 anormaux a évidemment une incidence sur la fertilité, qui est un phénomène probabiliste. Et cela touche tous les hommes, pas seulement les agriculteurs exposés professionnellement.

*L’importance de consommer des fruits et légumes ne fait l’objet d’aucune remise en question : leurs bénéfices nutritionnels et préventifs sont largement établis. Notre propos vise simplement à rappeler que cet impératif de santé publique doit aller de pair
avec une vigilance accrue quant à la qualité de ces aliments et à la réduction des résidus de pesticides, afin que leurs effets positifs sur la santé ne soient pas compromis par une exposition évitable à des substances potentiellement nocives.


2. Discours à contre-courant des autres avis scientifiques et non étayés scientifiquement

Quelques exemples :

  • Son opinion sur l’effet cocktail : « C’est la tarte à la crème ». L’effet cocktail est une notion connue et étudiée depuis des années par les scientifiques3,4. Cet effet implique malheureusement une sous-estimation du risque.
  • « C’est la dose qui fait le poison » nous dit-il.
    Il est admis depuis longtemps dans la communauté scientifique que cette phrase de Paracelse (XVe siècle) est dépassée, vu les effets dose-réponse non monotones de certaines substances comme les perturbateurs endocriniens5. Par ailleurs, certaines substances agissent à des doses tellement faibles que l’effet de seuil n’est pas applicable. M. Bernard ne semble pas vouloir prendre en compte les avancées scientifiques des dernières décennies.
  • L’Acétamipride : M. Bernard déclare : « Ce débat en France me laisse extrêmement perplexe, d’autant plus que les betteraves ne produisent pas de fleurs ; par conséquent, ces substances ne peuvent pas porter atteinte aux abeilles. C’est un exemple. Je ne sais pas où se situe la Belgique, mais la France a bien dérapé et ce n’est pas la première fois. »

    L’absence de floraison sur la betterave ne suffit pas à garantir l’absence de risque : les néonicotinoïdes, en raison de leur caractère systémique et persistant, peuvent contaminer les sols, la poussière et les plantes voisines, exposant ainsi les abeilles et autres pollinisateurs de manière indirecte6.

La loi Duplomb en France

Vous avez certainement entendu parler de la « loi Duplomb » en France. C’est une loi qui vise, entre autres, à réautoriser un pesticide de la famille des néonicotinoïdes (l’acétamipride) et à affaiblir considérablement le cadre législatif régulant l’activité de conseil en matière d’utilisation de pesticides. Cette loi a finalement été votée, suscitant une vive émotion et une profonde inquiétude au sein de la société civile française, comme en témoigne la pétition récemment lancée contre la loi, ayant recueilli plus de 2 millions de signatures en quelques jours7.

À la suite de cela, c’est le corps médical français qui s’est clairement positionné. Plus d’une trentaine de Sociétés savantes (dont la Société Française d’Hématologie, la Société Française de Pédiatrie, la Société Française du Cancer, la Société Française d’Endocrinologie, la Société Française de Santé Publique) et autres associations dont l’AMLP8 ont alerté sur les risques sanitaires majeurs que cette loi pourrait engendrer, ce qui les a amenés à soumettre une contribution au Conseil Constitutionnel.

Le 30 juillet 2025, le Conseil national de l’ordre des médecins français (CNOM) a également pris position. Le CNOM rappelle que le médecin est au service de la personne et de la santé publique. Il déclare :

« Nous déplorons l’écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions réglementaires. Ce décalage compromet l’application effective du principe constitutionnel de précaution. »

« Sur le plan médical, nous affirmons que le doute n’est pas raisonnable lorsqu’il s’agit de substances susceptibles d’exposer la population à des risques majeurs : troubles neuro-développementaux, cancers pédiatriques, maladies chroniques. Ces alertes ne peuvent être ignorées. »

M. Bernard est donc une fois de plus très rassurant face à une mobilisation inédite du corps médical français. Remarque : L’acétamipride est autorisé en Belgique.


Exposition des riverains

M. Bernard nous rassure quant à l’exposition des riverains via « des calculs » qu’il a effectués lui-même, en échange « de quelques centaines d’euros » pour un gros producteur de fruits en région wallonne.

Nous vous renvoyons à ce sujet aux études Expopesten et Propulppp (comme suggéré par Madame Tellier), qui concluent notamment :

« Omniprésence et diversité des PPP :
Les mesures des dépôts sur le terrain et des concentrations dans l’air ont montré la diversité des PPP rencontrés mais aussi l’omniprésence de certaines substances dans notre environnement pendant et après les périodes de pulvérisation. Recommandation : Diminuer l’usage des PPP, tant agricoles que non agricoles, améliorer les techniques de traitement, respecter les bonnes pratiques, et privilégier les voies alternatives. »

Voir aussi à ce sujet les résultats du biomonitoring wallon de 2025.

Ainsi que la récente étude Pestiriv :

  • « Les riverains des zones viticoles sont plus exposés aux pesticides appliqués sur
    ces cultures que les personnes éloignées de toute culture. Ces expositions sont
    par ailleurs plus importantes en période de traitement. L’augmentation de
    l’imprégnation biologique en zones viticoles est observée à la fois chez les adultes
    et les enfants. »
  • « Les quantités de produits utilisés et la proximité des habitations avec les vignes sont les deux principaux facteurs d’exposition. »

Des preuves robustes existent donc que les riverains enfants ou adultes sont bien plus exposés aux pesticides que les gens habitant plus loin.

Approche toxicologique insuffisante pour estimer un risque sanitaire

Nous posons ici la question des effets sur la santé humaine de l’exposition aux pesticides. Mr. Bernard nous dit pourtant ne pas être médecin et n’avoir jamais publié une seule étude sur les pesticides. Il semble donc que son expertise sur la question posée soit, au mieux, parcellaire.

Il explique :

“Ce sont approximativement 200 substances actives pour lesquelles on ne dispose pas de données chez l’homme qui nous permettraient d’établir des seuils de toxicité. On est obligé de partir de l’animal.”

“Pour ces études, on expose des animaux à différentes doses : une dose faible, une dose moyenne et une dose très élevée. Par différents modèles statistiques, on parvient à estimer les « no observed adverse effect level », soit la dose la plus élevée qui ne produit pas d’effets délétères chez l’animal – ce sont souvent des rongeurs.”

Cependant, le modèle animal n’est pas toujours applicable à l’homme et les études ne concernent qu’une seule substance, sans intégrer les synergies entre elles (effet cocktail). Ces évaluations sont loin de prendre en compte une exposition chronique, alors que nous y sommes exposés toute notre vie durant. De plus, les quelques paramètres étudiés sur certains tissus du rat (foie, cerveau, os) ne sont pas suffisants au vu de la complexité de l’être humain. En tant que médecins, nous sommes en droit de douter que cette procédure soit suffisamment rigoureuse pour pouvoir écarter un risque pour la santé humaine.

Ces questionnements sont partagés par de nombreux scientifiques (médecins, toxicologues…), tels que :

Corine Charlier, Barbara Demeneix, Isabelle Baldi, Jean-Marc Bonmatin, Laurence Huc, Xavier Coumoul… Toustes travaillent dans des centres de recherche tels que le CNRS, l’INRAE et l’INSERM.

Attitude générale et posture scientifique

Nous trouvons la présentation de Mr. Bernard et les commentaires qui s’en suivent déplacés et indignes d’une approche scientifique :

  • Il ne déclare pas ses possibles liens d’intérêts, si ce n’est qu’il est parfois payé “quelques centaines d’euros” pour rendre ses avis.
  • Les ressources bibliographiques sont pauvres et le discours va dans le sens inverse des études présentées (voir point Analyse de la qualité des ressources).
  • Il ne répond pas aux questions claires et précises des parlementaires/députés mais se lance à la place dans des digressions étonnantes au cours desquelles il donne son opinion : “J’aime le glyphosate, je pense que l’agriculture doit être viable, il faut maintenir une agriculture économiquement productive, on doit faire confiance à l’industrie, il ne faut pas interdire des substances qui comportent très peu de risques…”
  • Beaucoup de raccourcis, extrapolations, imprécisions et informations factuellement fausses.

De plus, son discours dénigre la science et reflète ses opinions personnelles :

  • Minimisation des risques : Comme les fruits et légumes sont bons pour la santé, il faut en manger peu importe s’ils contiennent des substances nocives ou pas… À part le chlorpyrifos interdit, il n’y a pas d’autres risques pour le consommateur.
  • Refus d’alternatives : Aucune alternative au glyphosate n’est possible. Si elle existait, elle viendrait de Bayer ou Monsanto, pas des gouvernements.
  • Décrédibilisation du monde médical : “C’était mon élève, ce ne sont pas des scientifiques mais des médecins de villages”, “Le Dr Pauluis n’a jamais écrit un article”.Assimilation de la SSMG à des ONG ou des militants : “Au niveau européen, on ne prendra jamais un médecin généraliste qui n’a jamais publié un article. On va prendre des gens qui maîtrisent la science, qui savent écrire des articles, qui savent interpréter des chiffres, qui savent être critiques.”
  • Théorie du complot : “Marketing de la peur autour des pesticides et instrumentalisation de la question par la SSMG. Les ONG sont braquées et amplifient des risques. » “Il y a un mouvement de fond extrêmement important anti-produits phytosanitaires, et il n’y a plus de place pour la raison et les chiffres.”

Conclusion

L’approche toxicologique normative est insuffisante pour écarter un risque sanitaire global sur les populations. De plus, l’industrie étant elle-même responsable de cette évaluation, le procédé est biaisé et manque de transparence et d’indépendance.

Les sources présentées par Mr. Bernard sont très pauvres et ne reflètent aucunement l’état des connaissances scientifiques actuelles sur le sujet. Par ailleurs, son discours rassurant à contre-courant est interpellant car il ne va pas dans le sens des études présentées.

Mr. Bernard n’a pas adopté une posture de rigueur scientifique et s’est montré à plusieurs reprises méprisant envers le corps médical et d’autres confrères scientifiques.

Sa responsabilité est engagée dans la mesure où son opinion est susceptible d’influencer des choix politiques en lien avec une estimation du risque déficiente. Ses positions par le passé ont défavorablement influencé la compréhension et l’engagement du corps médical.



Membres de la cellule environnement de la SSMG :
Dr.J.Pauluis, responsable de la cellule « Environnement » de la SSMG.
Dr Cleeren sébastien, médecin généraliste
Bertrand Céline, infirmière en santé publique
Dr De Munck Sarah, médecin généraliste
Dr Jessica Beurton, médecin généraliste
Dr Quentin Douillet, médecin généraliste
Dr Alyssia Ferrarese, médecin généraliste
Stéphanie Richard, Infirmière
Dr Vinciane Biernaux, gynécologue
Dr Anna schmutz, médecin généraliste
Dr Carole Lekeux, médecin généraliste
Dr Catherine scott, médecin généraliste
Dr Michèle Rasoloharimahefa, dr en santé Publique
Marie-christine Dewolf, agronome
Dr Elisabeth Defourny, médecin généraliste
Dr Aurore Girard, Présidente de la ssmg

Sources

  1. The systematic review and other types of literature reviews: what is it, when,how, why? A. Nambiema, Univ Angers, CHU Angers, Univ Rennes, France, March 2021
  2. Burden of disease and costs of exposure to endocrine disrupting chemicals in the European Union: an updated analysis L. Trasande, First published: 22 March 2016
  3. Göbölös B. et al., 2024. The Cocktail Effects on the Acute Cytotoxicity of Pesticides and Pharmaceuticals Frequently Detected in the Environment. Toxics 12(3):189. DOI: 10.3390/toxics12030189.
  4. Inserm – L’effet cocktail des perturbateurs endocriniens mieux compris
  5. SPF Santé publique – Perturbateurs endocriniens
  6. Bonmatin JM et al., 2015. Environmental Science and Pollution Research.
  7. Pétition du 10 juillet 2025 sur le site de l’Assemblée nationale : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014 (à la date du 26 juillet 2025).
  8. Alerte des médecins sur Les Pesticides