Article rédigé par Docteur Magali Koelman (médecine environnementale) et Céline Bertrand
Aujourd’hui, les êtres humains et les écosystèmes sont exposés à des cocktails de polluants variés et difficilement contrôlables.
En plus des polluants chimiques, nous sommes également de plus en plus exposés (en durée et en intensité) aux champs électromagnétiques (CEM) artificiels et notamment, ceux qui sont produits par nos technologies sans fil (2G, 3G, 4G, 5G, WiFi, Bluetooth, objets connectés, …). (1)
L’utilisation toujours croissante d’appareils de communication sans fil et des infrastructures dont ils dépendent (stations de base, antennes fixes, …) a généré une augmentation des niveaux d’exposition des populations aux CEM de radiofréquence (autour de la bande de fréquences de 1 GHz), d’environ 1018 fois par rapport aux niveaux naturels extrêmement bas et ce, en quelques décennies. Il s’agit vraisemblablement de « l’augmentation la plus rapide (exponentielle) d’exposition environnementale anthropique depuis le milieu du XXème siècle. » (1)
Rappelons tout d’abord que les CEM de radiofréquences (RF) ont été classés comme cancérogènes possibles pour l’homme (Groupe 2B) en 2011 par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) sur base d’un risque accru de gliome cérébral, associé à l’utilisation du téléphone sans fil. (2)
Au vu des nouvelles données scientifiques épidémiologiques et expérimentales publiées depuis cette classification, de nombreux scientifiques ont demandé que le CIRC reclasse les CEM de RF dans la catégorie des agents cancérogènes « probables » [groupe 2A] ou simplement « cancérogènes pour l’homme » [groupe 1]. (3, 4)
En mars 2019, les experts du CIRC eux-mêmes, ont d’ailleurs prévu une reclassification des CEM de RF “en priorité élevée”. (5)
Effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
Les effets d’une exposition aux CEM de RF telle que nous la subissons sont largement documentés depuis des décennies dans la littérature scientifique (1,3,5-27).
Citons par exemple les effets délétères observés sur les paramètres du sperme, en lien avec les troubles de la fertilité masculine, ou la corrélation avec le développement de tumeurs de type gliome et schwannome.
Le mécanisme physiopathologique initial responsable de ces effets semble bien être le stress oxydant. Les perturbations en cascade induites par ce désordre, générant notamment des radicaux libres, permettent d’expliquer les nombreux résultats observés : lésions de l’ADN et des multiples structures cellulaires par les radicaux libres, modifications épigénétiques, apoptose cellulaire, neurodégénérescence à l’histologie,… La compréhension de ces mécanismes vient renforcer les résultats des études expérimentales et épidémiologiques.
De plus, les résultats des nombreuses études relatives aux effets sur la barrière hémato-encéphalique (augmentation de sa perméabilité) posent la question du risque d’une plus grande vulnérabilité de l’organisme face aux autres agents toxiques environnementaux lorsqu’il est exposé à des CEM artificiels. (24-27)
Les études révèlent également que tous les effets mentionnés ci-dessus surviennent à des intensités inférieures au seuil thermique (intensité produisant un échauffement des tissus).
Impact de certains paramètres sur les effets induits par les CEM
Quantité d’information transmise
Pour remplir leur fonction, c’est à dire transporter de l’information, les technologies sans fil utilisent une fréquence porteuse située dans la gamme des RF, associée à des composantes de basse fréquence (BF, EBF) sous forme de modulations et d’impulsions (responsables du transfert de l’information). Les travaux de Panagopoulos et al., traitant des mécanismes responsables de la bioactivité des CEM artificiels (oscillation forcée) nous apprennent que la grande majorité des effets biologiques non thermiques seraient en fait dus à ces composantes d’extrêmes et ultra basses fréquences. (8-11) Considérant également les fortes variabilités d’intensité, les scientifiques décrivent comment le caractère chaotique des signaux envoyés aux cellules, et donc leur bioactivité, sera proportionnelle à la quantité d’information transmise. Ils mettent également en avant que la majorité des expériences de laboratoire menées sur l’impact des RF n’incluent pas les paramètres physiques nécessaires au transport de l’information. (8-11) Alors que seulement 50 % des études de laboratoire trouvent des effets, celles utilisant des expositions de vie réelle en trouvent presque 100 %. (9,11)
Synergie
Les auteurs nous apprennent à considérer également un autre paramètre déterminant non pris en compte dans les études de laboratoire : la présence dans l’environnement réel d’une multitude d’agents toxiques pouvant agir en synergie. Ces différents agents (CEM, chimiques, métaux, agents biologiques) peuvent être responsables d’un effet “cocktail”. Leur mélange provoquant une nette aggravation de leur toxicité individuelle, l’effet global en devient bien plus important que la somme de leurs effets pris séparément. (6,10,11,28)
Une étude récente montre par exemple que l’administration d’une mixture de 13 différents produits chimiques, induit des altérations biochimiques, hématologiques et de stress oxydant chez les rats à des doses en dessous des NOAELS individuels (No Observed Affect Level) (29).
L’exemple du cancer
La pollution chimique et le déploiement accéléré des CEM artificiels dans notre environnement ont été identifiés dès les années 1990 comme possibles facteurs conjoints de promotion du cancer. (30)
Lors de l’évaluation de la cancérogénicité des RF par l’IARC en 2011, le groupe d’experts a mis en évidence que 4 des 6 études disponibles sur la co carcinogénicité montraient une réponse augmentée des effets pro cancérigènes de certains agents sous exposition aux CEM de RF (6). De nombreux chercheurs ont par exemple démontré que les CEM artificiels pouvaient agir en synergie avec d’autres agents et augmenter les lésions causées à l’ADN. (31)
D’autres études nous apprennent que l’exposition combinée d’un agent cancérigène connu à des CEM artificiels, augmente considérablement le risque de développement d’un cancer, notamment par l’induction d’une inflammation chronique, via la production de radicaux libres et l’activation de protéines de stress. (28,32-34)
Les mixtures de produits chimiques, de métaux et de CEM peuvent ainsi augmenter la toxicité cellulaire individuelle de chaque composant, le risque de mort cellulaire et de division cellulaire incontrôlée. (28,32)
Les études rapportent que plus il y a de déclencheurs, plus basses seront les doses nécessaires pour induire les effets toxiques. (33) Néanmoins, la majorité des études actuelles réalisées en laboratoire pour déterminer les seuils de toxicité des agents environnementaux ne se font qu’avec un seul agent. (33)
Des limites surestimées ?
Les 25 dernières années de recherche sur les CEM artificiels de RF sont, selon de nombreux scientifiques indépendants, assez consistantes pour affirmer que les hypothèses qui sous-tendent les limites 1 d’exposition de la FCC (Commission américaine des communications) et de l’ICNIRP (Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants) ne sont pas valables et représentent « un danger pour la santé publique ». (1,6)
Les limites actuelles de protection et la manière dont elles sont calculées révèlent en effet certains manquements. Malgré la vaste littérature scientifique les décrivant, elles ne prennent toujours pas en considération la survenue d’effets biologiques en dessous des seuils d’échauffement des tissus.(1,6) Rappelons qu’en 2011, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe préconisait pourtant l’application du principe « ALARA » (As Low As Reasonably Achievable), c’est-à-dire du niveau d’exposition le plus bas qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre, en tenant compte des effets biologiques non thermiques des CEM artificiels. (35)
Les limites actuelles ignorent également les paramètres physiques (effet cumulatif des différents types d’expositions, durée de l’exposition, caractère polarisé, modulé et pulsé des signaux, variabilités erratiques d’intensité), pourtant responsables, selon les scientifiques de la bioactivité des CEM (6, 8-11). De plus, le calcul de ces normes ne tient pas compte de la complexité du vivant (courbes dose-réponse non linéaires, fenêtres de réponse) (10,11) ni de la spécificité de certaines populations plus vulnérables dont font partie les enfants (susceptibilité individuelle). (6,36)
Enfin, les mécanismes de synergie et donc la prise en compte de l’environnement dans sa globalité ne sont pas intégrés dans l’élaboration de ces limites. (6,11)
Conclusion
La plupart des expériences de laboratoire n’ont pas été conçues pour reproduire l’environnement réel dans lequel les rayonnements sans fil sont intégrés. Non seulement, elles n’incluent pas tous les paramètres physiques nécessaires au transport de l’information, mais elles ne tiennent pas non plus compte des effets synergiques avec d’autres stimuli toxiques présents dans l’environnement.
Les agences qui déterminent les doses d’exposition aux agents environnementaux à ne pas dépasser utilisent principalement les études de laboratoire qui évaluent un seul agent à la fois. (33) Les études épidémiologiques nous ont pourtant appris qu’une exposition réelle aux RF combinée à une myriade d’autres stresseurs pouvait produire des dommages sérieux à des niveaux d’intensité beaucoup moins importants que ceux nécessaires pour produire les mêmes effets en laboratoire avec un seul stresseur. (33)
Des analyses de la littérature scientifique confirment le manque d’études prenant en compte l’impact des expositions conjointes aux polluants chimiques et aux CEM artificiels sur la santé dans des conditions réelles d’exposition. (34) Il semble donc fondamental d’encourager le développement de recherches allant dans ce sens.
D’autre part, les effets biologiques survenant en dessous du seuil thermique mis en évidence à travers nombre d’études indépendantes, ne sont toujours pas considérés à leur juste valeur dans la réglementation et les normes proposées par l’ICNIRP (1,14)
Se basant sur les résultats de ces milliers d’études, des appels 2 et des rapports de médecins et scientifiques se succèdent depuis les années 2000 partout dans le monde afin d’alerter les autorités et leur demander l’application d’un principe de précaution intégrant ces effets non thermiques. (1,6,7,14) Par exemple, la Commission internationale sur les effets biologiques des champs électromagnétiques rappelait en octobre dernier l’urgence de fixer des limites d’exposition plus protectrices pour la santé humaine et l’environnement. Selon cette Commission, ces limites devraient être fondées « sur des preuves scientifiques plutôt que sur des hypothèses erronées ». (6)
Dans son rapport « Signaux précoces et leçons tardives », l’Agence européenne pour l’environnement concluait: « il n’a jamais existé de toute l’histoire de l’industrie une situation où des médecins et scientifiques auraient averti des dangers d’un produit pendant des années sans qu’il ne soit réellement dangereux ». (37)
Il semble dès lors nécessaire de tenir compte des demandes incessantes de la communauté scientifique internationale et de nombreuses instances officielles (35,37,38) demandant une réduction significative des limites d’exposition actuelles, tout en prenant conjointement des mesures de réduction de l’utilisation des produits chimiques.
Enfin, avec l’arrivée de la 5G et de l’internet des objets, les transferts d’information seront massivement plus importants et les usagers toujours plus exposés aux effets des CEM artificiels (utilisation plus importante, plus précoce et exposition “passive” plus grande) (6,11,38). Il conviendrait donc de conscientiser les utilisateurs à l’importance de limiter au maximum les sources d’exposition et le transfert de données inutiles par le “sans-fil” lorsque cela est possible. (38)
Nous consacrerons un prochain article aux solutions à mettre en oeuvre pour se protéger de ces expositions.
Références
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- Ces limites étaient basées sur les résultats d’études comportementales menées dans les années 1980, impliquant des expositions de 40 à 60 minutes chez 5 singes et 8 rats, et appliquant ensuite des facteurs de sécurité arbitraires à un seuil apparent de débit d’absorption spécifique (DAS) de 4 W/kg. Les limites étaient également basées sur deux hypothèses majeures : tout effet biologique était dû à un échauffement excessif des tissus et aucun effet ne se produirait en dessous du DAS seuil supposé, ainsi que sur douze hypothèses qui n’ont été spécifiées ni par la FCC ni par l’ICNIRP. (6) ↩︎
- Liste des appels:
2023 — Le Comité de santé environnementale de l’association médicale du comté de Santa Clara (qui abrite la Silicon Valley) recommande des mesures de précaution pour les technologies à l’école.
2020 — Le déploiement de la 5G doit être arrêté : l’appel de 100 étudiants biologistes et médecin.
2019 — Les médecins sonnent l’alarme sur les communications mobiles 5G (Stuttgart).
2019 (févr) — Electrosmog Appeal Belgium (1118 signataires au 30 mars 2021, en cours). Rapport de mars 2021.
2018 — Appel international à l’ONU, à l’OMS et aux gouvernements de tous les pays demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur la Terre et dans l’espace
2018 — Appel pour des valeurs limites d’exposition réellement protectrices dans le domaine des champs électromagnétiques (100 kHz to 300 GHz)
2018 — Appel des médecins allemands à leur ministre des infrastructures digitales
2018 — Appel de la Société international des médecins pour l’environnement demandant l’arrêt du développement de la 5G
2017 — Déclaration de Nicosie demandant une révision des valeurs limites d’exposition et une meilleure formation du corps médical aux effets biologiques des rayonnements électromagnétiques
2017 — Appel international de 180 scientifiques et médecins de 35 pays différents demandant à l’Union européenne un moratoire sur la 5G
2017 — Appel de Reykjavik sur les technologies sans fil dans les écoles
2015 — Appel international EMF Scientist de 190 scientifiques demandant une protection plus efficace des humains, de la faune et de la flore
2015 — Réitération de l’Appel de Paris à Bruxelles sur l’électrohypersensibilité et la sensibilité aux produits chimiques multiples
2012 — Lettre de l’Académie américaine de pédiatrie au sujet de l’impact des champs électromagnétiques sur les enfants et du Wi-Fi dans les écoles
2012 — 50 spécialistes en bioélectromagnétisme demandent un moratoire sur le déploiement des compteurs communicants
2012 — Interpellation de la part de 2500 médecins de l’Association Santé Environnement France dans une lettre ouverte aux parlementaires
2012 — Rapport BioInitiative mis à jour
2012 — 1500 médecins suisses demandent d’abaisser les valeurs limites d’exposition
2012 — 2e appel de Freiburg demandant une diminution des rayonnements de la téléphonie mobile
2011 — Résolution du comité national russe (RNCNIRP) sur la protection des enfants et des adolescents contre les rayonnements non ionisants
2011 — Résolution 1815 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe
2009 — Appel du Parlement européen
2009 — Appel de Paris (Artac), mis à jour en 2015
2009 — Appel du Syndicat de la Médecine Générale (FR) contre l’Académie de Médecine
2007 — Appel de Bruxelles (Teslabel), demande d’interpellation du Ministre fédéral de la santé
2007 — Rapport BioInitiative qui évalue plus de 1500 études scientifiques (mis à jour en 2012)
2006 — Résolution de Benevento
2005 — Appels de Hof, Lichtenfels, Freienbach, Haibach, Oberammergau, Cobourg
2005 — Appel de Helsinki
2004 — Appel médical de Bamberg décrit des patients devenant malades à partir de 0,06 V/m
2002 — Appel de Freiburg par plus de 1000 médecins allemands
2002 — Résolution de Catane
2000 — Résolution de Salzburg
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