ELECTIONS – On a analysé les programmes parti par parti : notre récap’
23 mai 2024
Sarah De Munck

Les élections approchent.

Historiquement, vous avez surement toujours voté pour la même couleur politique. Il est difficile de prendre le temps de s’intéresser concrètement à chaque programme, surtout quand ceux-ci ressemblent à un botin téléphonique (Ce n’est pas une blague, on vous présente les 1 200 pages de programme au Parti Socialiste…).

Nous aimons les défis et avons décidé de faire une compilations des mesures qui nous concernent directement : la santé et la santé environnementale. En lisant ces mesures empilées, on peut se faire une bonne idée du modèle de société proposé par le parti.

Pour mieux jouer le jeu, nous vous proposons de découvrir ces programmes à l’aveugle! La véritable identité des partis A, B, C etc se trouve en fin d’article !

Nous somme un rassemblement apolitique, mais nous pensons fermement que le changement ne vient pas que de comportements individuels. La décision politique est au cœur de nombreux enjeux de santé-environnement et d’organisation des soins de santé.

Nous avons tenté d’être le plus exhaustif possible, vu la densité de certains programmes, nous nous excusons de certains oublis.

A vous de vous faire votre propre avis !

Programme du parti A
Un encouragement à l’installation de médecins là où il en manque
Un médecin référent pour chaque patient
Un soutien aux traitements innovants
Des investissements dans la télémédecine et l’Intelligence Artificielle
Un renforcement de l’attractivité des professions de soins
Des investissements dans la santé mentale pour améliorer l’accès aux soins et assurer une meilleure
coordination entre les services
Des collaborations entre hôpitaux encouragées, en mettant le patient au centre des préoccupations
Une gouvernance forte au service de finances soutenables… en liant l’évolution des budgets de santé à
l’évolution des besoins réels de santé de la population, sans que l’augmentation des budgets puisse être supérieure à la croissance du PIB.
Une réforme du financement hospitalier … combinaison du financement forfaitaire et du financement à l’acte….lutter contre la surconsommation et encourager la coopération.
La refédéralisation de la politique de prévention de la santé
La vaccination comme moyen de prévention
Une augmentation du taux de vaccination contre la grippe
Une véritable stratégie préventive et de traitement de la toxicomanie
Un nouveau plan national de lutte contre le cancer
Une meilleure prévention et prise en charge des maladies cardiovasculaires
une information claire et transparente sur la qualité de l’eau doit être jointe à la facture d’eau afin d’être facilement accessible à chaque citoyen.
Le monitoring et l’objectivation grâce à des réseaux de sonomètres doit être amélioré
Eradication des PFAS dans les emballages alimentaires et les perturbateurs endocriniens (Bisphénol A notamment)
Assurer une offre de repas sains et équilibrés favorisant l’épanouissement éducatif des élèves tout en stimulant l’économie locale et les circuits courts
Renforcer considérablement la prévention sur la malbouffe auprès de la population
une information claire et transparente sur la qualité de l’eau doit être jointe à la facture d’eau afin d’être facilement accessible à chaque citoyen.
La suppression des zones blanches et grises  
Programme du parti B
Pour mener une véritable politique de santé préventive et renforcer les économies d’échelle dans les soins de santé,
Le parti s’engage à : faire évoluer le budget de la compétence de prévention à hauteur de 3% contre 1.7% actuellement au regard du total des dépenses «santé»
Garantir une offre médicale suffisante sur l’ensemble du territoire, ce qui suppose les conditions suivantes:
• la suppression à terme du numerus clausus;
• un cadastre des médecins régulièrement mis à jour;
• l’intensification au niveau régional wallon des aides à l’installation de médecins généralistes dans les zones rurales.
Améliorer l’accessibilité financière des soins de santé pour tous et, en particulier, pour les personnes précarisées souffrant de maladies chroniques, en leur permettant de ne plus payer de ticket modérateur au-delà de 300 euros par an de dépenses médicales et assimilées par an.
 oeuvrer pour une consultation globale de santé gratuite chez le médecin à 25, 45 et 65 ans
Couvrir l’ensemble du territoire en postes médicaux de garde (PMG).
Organiser un régime légal pour les maisons médicales
étendre l’usage du cannabis médical à toute une série de maladies chroniques pour renforcer le traitement de la douleur.
Programme du parti C
Doubler la part allouée à la promotion de la santé et prévention dans le PIB, ce qui permettra une meilleure qualité de vie, un retour sur investissement, des économies en soins de santé.
Le secteur des soins de santé est fortement énergivore et émetteur de gaz à effet de serre, que ce soit à travers ses institutions de soins, mais également du côté du secteur pharmaceutique. Il est également à l’origine de nombreux déchets et évacuation dans l’environnement de produits toxiques. Nous proposons un large plan, à coconstruire avec les différents acteurs du secteur, afin de répondre aux différents enjeux environnementaux et climatiques
Lutter contre la consommation excessive, problématique, d’alcool + tabac
Lutter contre les substances psychotropes et instaurer une délivrance des antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères et opioïdes à l’unité en fonction de la durée du traitement prévu pour limiter la surconsommation et le surdosage
Développer un plus grand nombre d’offres d’activité physique et sportive en veillant à les adapter aux bénéficiaires et à leurs milieux de vie 
Actions de prévention :
+ consultation « Promotion Santé » annuelle (honoraires spécifiques, rendez-vous programmé) auprès du médecin généraliste pour encourager à adopter un mode de vie sain (alimentation, activité physique, assuétudes, vaccination, diagnostic précoce…).
+ consultation pédiatriques régulières remboursées pour suivi de santé
+ promouvoir la vaccination
+ promouvoir le dépistage précoce
+ Reconnaitre un rôle de prévention de la santé, de conseil et d’accompagnement
Développer des actions de sensibilisation de la population en matière de la qualité de vie et de la promotion de la santé
Appliquer le cadre d’evidence based medicine et garantir la qualité des soins, la sécurité et la protection des patients aux pratiques non conventionnelles reprises entre autres dans la loi du 29 avril 1999.
Lever les freins réglementaires aux fusions des hôpitaux, définir les programmes de soins par réseaux pour offrir une offre coordonnée de soins pour les patients.
Poursuivre la réforme initiée sous la présente législature.

Un système de financement des organisations et prestataires plus simple, plus juste et plus incitatif à exercer la meilleure médecine possible. Une meilleure utilisation des ressources publiques. Prendre toutes les mesures utiles en matière de financement et de réglementation pour favoriser les fusions entre hôpitaux, tout en veillant à ce que les consultations et soins les moins complexes restent offerts de manière décentralisée
Passer du système actuel de remboursement rétrospectif sur la base des lits justifiés et des actes à un système prospectif basé sur un forfait par pathologie.
Dans un second temps, élargir les forfaits octroyés aux services hors hôpital,
Relocaliser au niveau européen la production de médicaments essentiels afin de lutter contre les pénuries qui s’accentuent et d’être en mesure de faire face à des situations de crise (telles que la pandémie Covid-19).
Modifier le protocole d’accord pour augmenter le nombre d’appareils pour les IRM pour répondre aux besoins et assurer des délais brefs de prise en charge et pour éviter la réalisation de scanners faute d’avoir une IRM rapidement…
Mieux encadrer la gestion des eaux usées des hôpitaux et prévoir un financement suffisant pour aider le secteur à mettre en place des solutions ad hoc permettant d’isoler et de traiter les eaux contenant potentiellement des substances toxiques
Développer et favoriser les logements intergénérationnels et adaptés ou adaptables en fonction des étapes de la vie. Pour cela, concrètement, nous proposons une adaptation des décrets sur les normes d’urbanisme qui oblige à inclure dans une rénovation de bâtiments à multiples occupants, dans un quartier ou dans une rénovation urbaine : un lieu de convivialité communautaire, des logements adaptables, des largeurs de porte permettant la circulation de voiturettes.
Reconnaitre un rôle de prévention de la santé, de conseil et d’accompagnement aux professionnels de la santé (médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens…) par un code de prestation spécifique dans la nomenclature
Un dossier informatisé patient unique sur tout le pays reprenant l’ensemble des informations de santé
La télémédecine, les lits d’hôpital virtuels (avec sortie plus rapide de l’hôpital et suivi à domicile), les dispositifs portables de télésurveillance de patients chroniques
L’adoption d’une approche One Health.
 Pour détecter, traiter et prévenir efficacement les flambées épidémiques de zoonoses
Pour détecter, traiter et prévenir efficacement les problèmes de sécurité sanitaire des aliments
Mettre en oeuvre le principe « Health in all policies » en adoptant le critère d’Évaluation d’Impact sur la Santé (EIS) physique et mentale pour toute décision politique
Augmenter le nombre de rues scolaires
Réaliser un état des lieux des substances qui présentent un risque significatif pour la santé humaine et l’environnement et appliquer le principe de précaution, réguler de manière plus stricte ces substances
Améliorer les techniques d’analyse des pollutions induites par l’eau potable
Soutenir la recherche en matière d’évaluation de la qualité de l’eau potable et les risques induits sur la santé et l’environnement.
Assurer une totale transparence vis-à-vis de la population, des consommateurs et des autorités locales, par une information complète et rapide des résultats des analyses et des éventuelles mesures de précaution à prendre, en cas de dépassement d’une norme
Appliquer en Wallonie et à Bruxelles des normes plus strictes que l’Union européenne en ce qui concerne les PFAS et prendre en compte la toxicité spécifique de chaque type de PFAS. Au niveau régional, accélérer les cartographies, renforcer les contrôles et durcir les sanctions vis-à-vis des entreprises qui rejettent des PFAS.
Interdire les PFAS au niveau européen.
Mettre à jour plus régulièrement la liste des substances à surveiller, en anticipant les normes européennes et appliquer le principe de précaution en cas de suspicion de pollution.
S’assurer que chaque citoyen ait accès à un espace vert à moins de 300m du domicile.
Rendre obligatoire le Nutriscore sur tout étiquetage alimentaire et y intégrer un critère d’ultratransformation et d’impact CO2.
Proposer une alimentation saine et équilibrée à l’école, dans les établissements pour personnes âgées ou personnes handicapées, les hôpitaux… à un prix abordable.
Diminuer ou supprimer la TVA sur des produits sains et cultivés localement
Installer dans les écoles uniquement des distributeurs de boissons et d’aliments dont le Nutriscore est de A ou B.
Interdire l’installation des fast foods à côté des écoles.
Adopter un plan interfédéral nutrition santé en vue d’améliorer la santé des Belges en luttant contre les risques liés aux mauvaises habitudes alimentaires
Tenir compte de l’impact que les rayonnements électromagnétiques peuvent avoir sur les humains, en particulier sur les personnes qui sont électrohypersensibles, en continuant la recherche scientifique.
Éviter l’utilisation des GSM dans l’enceinte des établissements scolaires et faire en sorte que l’école soit un lieu de prévention numérique
Prendre en compte dans les outils de planification, d’aménagement et d’urbanisme de nouveaux risques induits par le réchauffement : végétalisation des espaces urbains et architecture des bâtiments pour lutter contre les ilots de chaleur
Programme du parti D
Installer des fontaines à eau et des sanitaires publics gratuits​​.
Améliorer la qualité de l’air extérieur en rendant les normes OMS contraignantes et en augmentant la surveillance des lieux sensibles tels que les crèches, les hôpitaux, les écoles ou les maisons de repos, et les hotspots de pollution​​.
Diminuer la pollution sonore en adoptant comme norme contraignante les standards de l’OMS, en offrant des lieux  calmes dans l’espace public, en protégeant mieux les riverain·es contre les activités bruyantes, et en développant le concept de « zones silencieuses ».
Augmenter les budgets dédiés à des recherches indépendantes en matière de santé environnementale, notamment pour mieux comprendre les effets à long-terme de l’exposition aux pollutions​​.
Garantir, sur une base territoriale, un accès universel à la médecine générale et aux soins préventifs et généraliser le tiers-payant.
 Augmenter le budget de la prévention pour atteindre la moyenne européenne de 3 % du budget des soins de santé consacré à la prévention et à la promotion de la santé
Développer des structures de première ligne interdisciplinaires d’aide et de soins, telles que les maisons médicales, et déployer des projets de facilitateurs et facilitatrices de santé pour aller à la rencontre des personnes vulnérables.
Proposer une couverture suffisante et une répartition territoriale adéquate de tou·tes les professionnel·les de santé.
Favoriser l’interdisciplinarité des formations de santé, en y intégrant plus fortement les problématiques de santé sociale et de santé environnementale, et soutenir une plus grande collaboration interprofessionnelle entre les soignant·es.
Préserver une vie longue et de bonne qualité, notamment en prévenant et en prenant correctement en charge les maladies chroniques
Mieux réguler la consommation des médicaments, diminuer leur prix et lutter contre les pénuries en établissant des réserves stratégiques européennes communes de médicaments essentiels, de vaccins et de matériel médical tout en actionnant les possibilités de la législation européenne sur les brevets en cas de pénurie ou de prix excessifs.
Favoriser l’interdisciplinarité des formations de santé, en y intégrant plus fortement les problématiques de santé sociale et de santé environnementale, et soutenir une plus grande collaboration interprofessionnelle entre les soignant·es.
Garantir la santé et le bien-être au travail afin de lutter contre les incapacités de longue durée, en accentuant les politiques de prévention et de contrôle, notamment en renforçant les moyens qui y sont consacrés (services externes, professionnel·les, inspection…) et en systématisant les dispositifs de mesure du risque
Renforcer l’accès et l’accessibilité des personnes en situation de handicap aux soins de santé, notamment en formant mieux les soignant·es et le personnel d’accueil à leurs besoins spécifiques et en diffusant et systématisant les bonnes pratiques.
Mettre en œuvre un financement au forfait de l’hôpital afin d’offrir des soins de qualité, à la pointe de
l’expertise et en soutien à la première ligne.
Mettre en place l’Institut du futur pour construire ensemble un plan national qui fixe des grands objectifs communs de santé publique et de bien-être. Ces objectifs se déclineront aux niveaux fédéral, régional/communautaire et communal, et seront notamment financés grâce à une norme de croissance du budget santé de 2,5 %.
Végétaliser nos villes, renforcer la résilience de nos forêts et accélérer la rénovation des bâtiments afin de nous rendre plus robustes face aux sécheresses et vagues de chaleur.
Améliorer la qualité des eaux, en augmentant le niveau de protection des masses d’eau souterraine, en intensifiant la collecte et l’assainissement des eaux usées et en progressant dans la restauration des cours d’eau.
Elargissement des zones « zéro intrant (0 pesticide et 0 engrais) » autour des zones de captage et par la généralisation des bandes tampons.  Mieux protéger certains publics sensibles (les agriculteurs et agricultrices, les résident·es proches de champs pulvérisés, les lieux d’accueil et de vie des enfants, etc.)
Investir dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens et la pollution chimique en généralisant le principe «pollueur-payeur»
Augmenter les budgets dédiés à des recherches indépendantes en matière de santé environnementale, notamment pour mieux comprendre les effets à long-terme de l’exposition aux pollutions
Améliorer la qualité de l’air extérieur en rendant les normes OMS contraignantes.
Déployer des rues scolaires qui augmentent la sécurité et la qualité de l’air et favorisent l’apaisement des quartiers
Améliorer la qualité de l’air en augmentant la surveillance des lieux sensibles tels que les crèches, les hôpitaux, les écoles ou les maisons de repos et les hotspots de pollution
Lutter contre la pollution liée à de nouvelles particules et d’autres polluants émergents pour lesquels il n’existe pas de normes actuellement (Black Carbon, Particules ultrafines)
Former, outiller et conscientiser les acteurs de première ligne (crèches, écoles, hôpitaux, médecin, maisons de jeunesse, etc) aux questions relatives à la santé environnementale et à la pollution de l’air en particulier.
Sensibiliser aux impacts de la pollution sonore
Diminuer la pollution sonore en adoptant comme norme contraignante les standards de l’OMS
 Diminuer la pollution sonore en offrant des lieux calmes dans l’espace public
 Diminuer la pollution sonore en développant le concept de «zones silencieuses» via la création d’un label comme en Flandre.
 Soutenir les écoles qui investissent pour réduire la pollution sonore dans leur réfectoire
Rééquilibrer les voies publiques au bénéfice des piéton·nes, du vélo et des transports en commun et se donner un horizon de maximum 50%de l’emprise des voies publiques consacrées aux voitures.
Se protéger des pollutions intérieures en informant sur les bons gestes à adopter pour préserver sa santé.
Renforcer le rôle des SAMI (services d’analyse des milieux intérieurs) pour que davantage de personnes puissent y avoir accès
Sensibiliser à la pollution de l’air intérieur et extérieur liée au chauffage au bois
Rendre accessible l’alimentation bio en développant le secteur et en supprimant la TVA sur les produits bio locaux, de telle sorte que l’objectif de 30%de consommation bio soit atteint en 2030.
Garantir des repas sains et accessibles à tou·tes nos enfants et à nos aîné·es en visant 50%de repas bio et locaux dans les collectivités d’ici 2030.
Interdire les distributeurs de sodas et de junk food dans tous les établissements scolaires.
Favoriser une alimentation locale, saine et utilisant des produits frais, de préférence issus de l’agriculture biologique au sein des milieux d’accueil de la petite enfance
Généraliser un label global reprenant des critères nutritionnels et environnementaux pour mieux informer les citoyen·nes des impacts sanitaires directs et indirects de leur alimentation
Diffuser plus proactivement les recommandations sanitaires pour une alimentation équilibrée, flexitarienne, avec moins de viande et plus végétale afin de promouvoir et ancrer dans la durée ces nouvelles habitudes alimentaires
Etendre la gratuité des cantines scolaires durables et de qualité.
Faciliter l’accès en forêt dans le respect de la nature et du vivant.
 Mettre en oeuvre une stratégie 300/30/3 (un espace vert à 300m, 30% du territoire couvert de vert et 3 arbres à portée de vue de chez soi) afin de végétaliser massivement l’espace public et privé.
 Augmenter le nombre d’espaces verts accessibles au public en verdurisant des espaces aujourd’hui minéralisés, en réhabilitant des terrains vagues et des friches, et en ouvrant au public certains espaces qui ne lui sont pas accessibles aujourd’hui.
 Créer les conditions pour que nous passions plus de temps dehors, avec des initiatives telles que l’école du dehors ou l’agriculture sociale, des projets à destination des aîné·es mais aussi des politiques d’aménagement des espaces publics.
 Cadre permettant des prescriptions non médicamenteuses (agriculture sociale)
Interdire les polluants chimiques les plus dangereux en commençant par les bisphénols et les PFAS
 Lutter contre les perturbateurs endocriniens, les composés cancérogènes et reprotoxiques et renforcer l’information en imposant leur mention sur les produits de consommation.
 Pérenniser les biomonitorings pour surveiller l’évolution de l’exposition aux polluants.
Organiser la transition écologique des soins de santé en visant notamment une réduction de leur empreinte écologique de 50 %d’ici 2030.
Créer, dans les zones fortement urbanisées, des fontaines, pataugeoires et piscines en plein air accessibles à tou·tes qui permettent de se rafraîchir
Maintenir des normes protectrices en matière d’exposition du public aux ondes électromagnétiques en prenant en compte les expositions multiples (antennes GSM, radio/TV, lignes à haute tension…) et en interdisant toute émission d’ondes millimétriques dans l’environnement
 Contribuer à des efforts internationaux de recherche sur les effets sanitaires et sur l’environnement d’une exposition à long terme (rayonnonements électromagnétiques)
 Veiller à la transparence et à l’information du public sur la question des ondes électromagnétiques
 Favoriser le développement et l’usage des réseaux filaires (la fibre optique par exemple) qui offrent des connexions à haut débit sans nécessiter le placement d’antennes
 Favoriser des projets pilotes de zones blanches ou faiblement exposées dans des hôpitaux, des écoles ou encore des quartiers résidentiels
Réduire les risques d’émergence de nouvelles épidémies et des maladies infectieuses zoonotiques et limiter leur transmission
Programme du parti E
Adopter en début de législature deux plans interfédéraux pour le cancer et les maladies chroniques (maladies respiratoires, maladies neurodégénératives, diabète, etc.)
Créer une instance interfédérale chargée du pilotage et de la coordination de ces plans ;
Doter ces plans d’objectifs opérationnels ambitieux et de moyens financiers suffisants ;
Renforcer le secteur de la prévention et de la promotion de la santé en portant ses moyens financiers au niveau des recommandations internationales pour s’adapter à un monde où les déterminants de santé se situent dans les défis sociaux, les enjeux climatiques et notre rapport à l’environnement (one health) et où la santé est de plus en plus une compétence transversale qui touche à toutes les fonctions de l’État (health in all policy) ;
Réduire l’impact des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement intégrant le principe « one health » dans toutes les politiques de santé ;
Favoriser une approche holistique agissant sur les déterminants de santé (environnement, tabac, alcool, inégalités sociales, etc.) et centrée sur le patient ;
Garantir à toutes et tous l’accès à des soins de santé de qualité :
Assurer l’accès aux soins primaires grâce à la gratuité des soins chez les médecins généralistes, les psychologues de première ligne et les dentistes
Individualiser le bénéfice de l’intervention majorée (BIM) et automatiser son octroi
Réformer le maximum à facturer
De la dépendance à l’autonomie :
Augmenter l’accessibilité financière et géographique à des services diversifiés d’aide et de soins de qualité qui répondent le mieux possible à l’état de santé et au degré de dépendance de la personne
Assurer un financement adéquat de l’hospitalisation à domicile et du suivi post-hospitalisation (…)
Assurer une meilleure couverture géographique pour les centres traitant les maladies neuromusculaires et autres pathologies invalidantes ;
Mettre en réseau les hôpitaux via la rationalisation des soins dispensés au sein des réseaux loco-régionaux et via la concentration de soins hyper spécialisés au niveau suprarégional. Cette politique va dans le sens de ce que le PS a toujours défendu (les premières initiatives ont d’ailleurs été prises par Rudy Demotte quand il était ministre de la Santé). Cependant, le parti reste attaché à un système de santé basé sur la proximité et plaide pour une bonne couverture géographique de l’offre hospitalière qui ne crée pas de déserts médicaux ;
Faire évoluer le financement des hôpitaux vers un système de forfait all-in par pathologie et par admission pour lutter contre la surconsommation de soins que le système actuel de financement à l’acte encourage. Cependant, le passage intégral vers ces forfaits rend difficile le financement de missions qu’on ne peut réduire dans un forfait de soins ;
Poursuivre le développement de l’hospitalisation à domicile en assurant la collaboration entre l’hôpital et le secteur ambulatoire et en garantissant le financement de ce dernier pour ces nouvelles missions
Développer une véritable politique coordonnée de gestion des déchets hospitaliers ;
Financer les efforts de transition et de décarbonation des hôpitaux via une réforme des mécanismes de financement des infrastructures hospitalières en Wallonie et à Bruxelles ;
Renforcer et financer le rôle de l’hôpital dans l’éducation à la santé (par exemple, groupes de parole pour aidants proches, formation pour les familles vivant avec un dément ou un autiste, etc.) et dans la prévention
Financer mieux la pharmacie clinique et créer des consultations tenues par des pharmaciens cliniques pour les patients polymédiqués ;
Permettre l’interopérabilité des métiers de la santé via un meilleur partage des données médicales entre l’hôpital et l’ambulatoire (médecins généralistes, pharmaciens, etc.).
Renforcer et valoriser la première ligne d’aide et de soins
● Poursuivre la réforme de l’organisation de la première ligne en fonction d’une approche territoriale qui facilite la collaboration de tous les prestataires d’aide et de soins
● Renforcer les capacités humaines de l’offre médicale et de l’offre de première ligne et en faire une priorité absolue en vue de lutter contre la pénurie d’offre de soins. (planification territoriale)
(…)
Agir sur les déterminants de la santé en agissant sur les inégalités sociales :
Améliorer l’éducation à la santé et faire de l’école un lieu d’apprentissage
Favoriser le contact direct avec les personnes exclues des circuits classiques de prévention
Renforcer la collaboration entre les relais sociaux, relais santé et les dispositifs de soins
Faire en sorte d’atteindre via les politiques de promotion et de prévention de la santé l’universalisme proportionné notamment en santé mentale
Inscrire la question des déterminants sociaux de la santé dans les pratiques médicales
Lutter contre l’épidémie d’obésité :
Limiter drastiquement la promotion de produits alimentaires néfastes pour la santé.
Rendre progressivement obligatoire la mention du nutriscore sur tous les produits transformés ;
Grâce à l’extension de la gratuité des cantines scolaires préconisée par le PS, développer une véritable politique d’éducation à la santé nutritionnelle
Rembourser les consultations chez les diététiciennes et diététiciens dans le cadre de l’assurance-maladie et développer un trajet de soins « obésité » multidisciplinaires
Imposer des limitations de la teneur en sucre et en sel dans les produits transformés.
Limiter drastiquement la promotion de produits alimentaires néfastes pour la santé. Réguler les publicités pour les produits à faible valeur nutritionnelle et interdire celles pour les produits comportant des taux de graisse ou de sucre reconnus par l’OMS comme gravement dangereux pour la santé.
Lutter contre la surconsommation d’alcool et la consommation de tabac
Améliorer l’information du consommateur en imposant aux producteurs sur l’étiquetage les mentions
Reconnaître la profession d’alcoologue et rembourser les consultations au même titre que les consultations en tabacologie
Mettre à disposition de l’eau gratuite dans les évènements festifs
Mener une réflexion sur l’hyper-accessibilité des produits alcoolisés, et en particulier leur vente aux plus jeunes de nos citoyens, en régulant mieux leur vente
S’assurer d’une couverture optimale des soins de santé mentale sur tout le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une attention particulière concernera la botte du Hainaut et de Namur et la province du Luxembourg. La planification territoriale, au travers d’une cartographie de l’offre existante, doit permettre de mieux répartir cette offre et de développer une organisation territoriale de la santé, avec le souci d’une cohérence parfaite entre la première ligne et les soins spécialisés dont les réseaux hospitaliers et les soins de santé mentale ;
Développer une meilleure connaissance du bilan climatique des soins de santé en Belgique + Fixer un objectif de réduction de l’empreinte carbone du système de soins de santé et déployer un plan d’actions pour tendre vers la neutralité carbone à l’horizon 2050. Selon la plateforme européenne Health care without harm Europe (HCWH), l’empreinte carbone du secteur de santé s’élève à 5,5% de l’empreinte totale belge ;
Favoriser une culture de la transformation écologique et de l’écoconception des soins via la formation universitaire du personnel médical, soignant et gestionnaire ;
Adopter un plan interfédéral de transformation écologique de l’hôpital intégrant la question des consommables, des infrastructures, de la mobilité et des déchets ;
Prévoir un volet « coût carbone » dans les projets de réforme du secteur hospitalier et les moyens financiers pour permettre la mise en œuvre de plans de transition efficaces de décarbonation (système de bonus/malus en fonction de l’empreinte carbone, financement de conseillers spécialisés dans l’éco-conception des soins, etc.).
Renforcer le secteur et les moyens affectés à la prévention et à la promotion de la santé
Lutter contre la surmédicalisation des femmes notamment dans le cadre de leur santé mentale. Il faut pouvoir sortir d’une vision biomédicale de cette problématique et développer une vision holistique où sont pris en considération le contexte social et culturel dans lequel les femmes évoluent, leurs conditions de vie et leur situation socio-économique ;
Favoriser l’étude d’alternatives non médicamenteuses pour les femmes ménopausées, afin d’éviter un processus de surmédicalisation des femmes ;
Élaborer des cadres de communication interdisciplinaire et de sensibilisation auprès des pouvoirs publics sur l’importance de la nature sur la santé humaine et sur son rôle dans l’adaptation au changement climatique. […]
Plus de personnel dans les soins de santé
Aller sans argent chez le médecin généraliste, le dentiste et le kinésithérapeute
Réduire l’impact des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement intégrant le principe « one health » dans toutes les politiques de santé
Faciliter l’accès et le croisement des bases de données environnementales, socioéconomiques et de la santé.
Amplifier les actions pour lutter contre le tabagisme, surtout enprésence de personnes sensibles
Mettre en place une plateforme politique transdisciplinaire combinant la nature et la santé humaine et animale
Étendre et renforcer les possibilités d’action des services d’analyse des milieux intérieurs (SAMI)
Étudier la possibilité d’octroyer une aide financière aux citoyens et aux acteurs publics pour la prise en charge des travaux d’assainissement des pollutions intérieures
Poser un cadre européen contraignant pour limiter le sucre, la graisse et le sel dans les produits transformés
Généraliser les projets pilotes d’achat en commun visant à favoriser l’accès à une alimentation durable aux ménages précaires ou vivant dans la pauvreté.
Encourager et généraliser la préparation et la fourniture de repas sains, accessibles et de qualité par les employeurs sur le lieu de travail   Établir des normes minimales obligatoires dans les cantines
Amplifier et pérenniser les repas gratuits de qualité dans les cantines scolaires.
Uniformiser, au niveau européen, la liste des contaminants et des métabolites pertinents à surveiller dans l’eau destinée à la consommation humaine.
Préserver et restaurer le fonctionnement et le bon état écologique, chimique et physique des cours d’eau.
Améliorer la transparence sur la qualité de l’eau potable.
Consolider l’évaluation, l’analyse et le suivi des contaminants émergeants, notamment les PFAS.
Établir un cadre d’échantillonnage et d’analyse harmonisé pour chaque catégorie de polluants et d’allergènes
Interdire, au niveau européen, les additifs alimentaires (conservateurs, édulcorants, colorants, exhausteurs de goût, émulsifiants, arômes, etc.) utilisés à des fins de marketing sans utilité fonctionnelle
Interdire les perturbateurs endocriniens dans tous les contenants et emballages alimentaires
Établir un plan stratégique transversal permettant l’intégration des politiques relatives à la pollution de l’air, sonore et du sol aux autres politiques
Poursuivre la création de zones de basses émissions dans les villes tout en considérant les impacts sociaux de ce type de mesures et en prévoyant des corrections sociales pour que les gens n’aient pas peur de ne plus pouvoir utiliser leur voiture
Généraliser les initiatives « ville 30 » et « village 30 » permettant de limiter la vitesse à 30 km/h au cœur des villes et des villages wallons.
Renforcer le réseau de surveillance de la pollution de l’air et tendre vers un renforcement réglementaire
Développer les rues scolaires, à savoir des rues où la circulation est limitée pendant les heures d’entrée et de sortie des écoles,
Aménager les abords des écoles, les sécuriser et y améliorer la qualité de l’air.
Poursuivre le soutien à l’aménagement des cours de récréation / Végétaliser les lieux scolaires
Encourager la mise en place de cantines durables et accessibles au sein de chaque pôle (enseignement supérieur)
Mettre en place des systèmes d’alerte plus réactifs pour les pics d’ozone, les épisodes de canicule ou encore les pics de pollution aux particules fines
Prendre des mesures effectives en cas de pics de pollution comme la limitation de vitesse des voitures, l’interdiction de la poursuite d’épandage de pesticides et toute autre mesure de restriction de l’émission de polluants en cas de dépassement des valeurs de référence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Actualiser les cartes d’exposition des citoyens au bruit des transports et renforcer les actions en vue de réduire ce bruit. Les plans d’action et leur mise en oeuvre doivent être également amplifiés.
Améliorer la protection des zones sensibles identifiées sur la cartographie du bruit et définir des périmètres d’actions et des mesures prioritaires (revêtements et autres aménagements routiers notamment)
Améliorer la protection des zones sensibles identifiées sur la cartographie du bruit et définir des périmètres d’actions et des mesures prioritaires (revêtements et autres aménagements routiers notamment)
Réduire considérablement l’utilisation des pesticides privés et agricoles (Dans le cadre des plans d’action nationaux pour la réduction des produits phytopharmaceutiques (NAPAN), au niveau fédéral et régional, des objectifs concrets de réduction des pesticides doivent être fixés lorsqu’ils nuisent à la santé et/ou à la biodiversité)
Supprimer les dérogations à l’usage de néonicotinoides
Retirer les pesticides de la vente dès qu’il y a une suspicion de nocivité
Appliquer, au niveau fédéral, d’une manière stricte et rigoureuse la réglementation et les principes de droit européen visant à sortir progressivement et concrètement de l’usage des produits phytosanitaires
Interdire les dérogations pour les substances actives interdites ou dont la demande d’approbation a été rejetée au niveau européen
Développer un biomonitoring indépendant, public et détaillé de la présence des pesticides et de leurs métabolites chez les agriculteurs, les habitants, les animaux domestiques et sauvages, dans l’environnement et dans les zones d’habitat.
Mettre en place, au niveau fédéral, une tutelle conjointe du ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Santé Publique sur l’évaluation des risques liées à l’usage des produits phytosanitaires et le cas échéant, à l’octroi des dérogations ;
Renforcer les règles d’épandage et veiller à la création systématique et au respect des zones tampons à l’épandage des pesticides à proximité des cours d’eau, des zones de captage, des habitations et des hôpitaux
Soutenir, à l’échelle européenne, un programme de suppression complète, à l’horizon de 2030 , des pesticides les plus dangereux pour l’environnement et/ou pour la santé.
Soutenir, à l’échelle européenne, un programme de suppression complète, à l’horizon de 2040, de l’ensemble des engrais chimiques qui nuisent à l’environnement et/ou à la santé.
Retirer immédiatement un pesticide de la vente dès qu’il y a une suspicion de nocivité pour la santé
Reconnaître, à l’instar d’autres pays européens, certaines maladies neurodégénératives comme maladie professionnelle agricole.
Interdire, au niveau européen et belge, l’utilisation de perturbateurs endocriniens dans les produits où ils ne sont pas nécessaires
Mettre en place et de pérenniser le dispositif d’agriculture sociale
Mener des études indépendantes pour mieux connaître l’impact de l’exposition aux champs magnétiques sur la santé
Créer des zones exemptes de réseaux sans fil (« zones blanches »)
Évaluer l’exposition cumulée aux champs magnétiques et prendre des mesures pour réduire, si nécessaire, les émissions électromagnétiques
Assurer la connectivité dans les écoles et les outils nécessaires
Accélérer le déploiement de la technologie 5G et valoriser les résultats des POC (preuves de concept)
Garantir l’utilisation gratuite d’un wifi public dans certains espaces publics ou dans certains quartiers les plus précaires
Supprimer les « zones blanches » sans couverture mobile via le partage d’antennes entre opérateurs mobiles.
Programme du parti F
Nous mettons fin à la fermeture des hôpitaux locaux. Les soins hospitaliers de base, tels que pour un accouchement ou une intervention de jour, doivent être accessibles à tous.
Nous multiplions par quatre le Fonds Blouses Blanches afin de recruter 15 000 infirmiers et infirmières supplémentaires d’ici 2030. Nous rendons la profession plus attrayante en augmentant les salaires et en améliorant les conditions de travail. Nous imposons une limite de huit patients par infirmière dans les hôpitaux. De cette manière, nous garantissons des soins de qualité pour les patients et un travail faisable pour le personnel. Nous avons besoin de plus de médecins généralistes, mais aussi de spécialistes tels que des dermatologues et des psychiatres. C’est pourquoi nous supprimons le système limitant des quotas. Nous supprimons toute paperasse superflue. Les prestataires de soins de santé doivent pouvoir se consacrer pleinement à leurs patients. Nous relevons la norme de croissance pour les soins de santé à 3,5 %, comme le suggère le Bureau du Plan.  
Nous augmentons le financement de la prévention. Nous faisons passer son budget de 2 à 5 % du budget national de la santé. Un quart va aux enfants et aux jeunes.
Nous ramenons le prix de nos médicaments à un niveau raisonnable. Pour ce faire, nous utilisons le calculateur de prix équitable de l’association internationale des mutuelles de santé AIM. Par des licences obligatoires, nous brisons le brevet des firmes pharmaceutiques qui continuent à pratiquer un prix abusif pour des médicaments essentiels. Nous réduisons le prix de tous les médicaments hors brevets grâce au modèle kiwi, un système de marchés publics qui a fait ses preuves en Nouvelle-Zélande. Nous exigeons des firmes pharmaceutiques qu’elles fassent preuve de transparence sur leurs coûts de production et de développement, et qu’elles mettent un terme aux négociations secrètes sur la fixation des prix. Nous nous engageons pour un meilleur remboursement des prothèses auditives et des lunettes. Grâce à un mécanisme d’appel d’offres, nous pouvons en réduire le prix de moitié. Nous nous attaquons aux pénuries de médicaments. Nous prenons des sanctions contre les firmes pharmaceutiques qui arrêtent la production d’un médicament ou ne le fournissent pas en suffisance. Nous mettons la politique en matière de médicaments au service de la société grâce à un Fonds de recherche public européen (l’Institut Salk). Nous investissons dans la recherche qui est actuellement négligée, car elle ne rapporte pas assez.   
Tout le monde devrait pouvoir consulter un médecin généraliste, même sans argent en poche. Pour cela, nous généralisons le système du tiers payant et supprimons le ticket modérateur. L’ensemble des soins de première ligne, à commencer par le dentiste et le kinésithérapeute, doivent être accessibles à tous à un prix abordable. Nous généralisons également le système du tiers payant dans ces disciplines. D’ici 2030, nous voulons qu’un Belge sur quatre soit inscrit dans le modèle forfaitaire des centres de santé de quartier.   
Nous supprimons les suppléments d’honoraires pour les chambres individuelles : fini les mauvaises surprises sur la facture après une hospitalisation. Tous les médecins appliquent les tarifs conventionnés. De cette manière, nous garantissons les mêmes soins pour tous. Nous payons à tous les spécialistes un revenu fixe attrayant, comme c’est le cas pour les professeurs d’université. Nous mettons fin au paiement à l’acte. Ce système, qui pousse à la prestation de soins superflus, est un gaspillage d’argent. Nous optons pour un financement public solide des soins de santé. La chasse au profit, la spéculation et la privatisation n’y ont pas leur place. Les frais d’hospitalisation sont remboursés par l’assurance maladie, et non par les assureurs privés.  
Un seul ministre de la Santé suffit. Le fait d’avoir neuf ministres de la Santé ne fait que créer de la confusion et du gaspillage. Nous optons pour un seul poste de commandement dans les soins de santé. Chaque district de santé dispense des soins à 100 000 habitants, veille à ce que toutes les disciplines de base y soient représentées en nombre suffisant, et qu’elles travaillent en coopération. Dans chaque district, nous encourageons le développement de centres de soins de première ligne avec des infirmières, des assistants, des kinésithérapeutes, des psychologues, etc. Nous mettons fin à la fermeture des hôpitaux locaux. Les soins hospitaliers de base, tels que pour un accouchement ou une intervention de jour, doivent être accessibles à tous.  Les soins plus spécialisés sont centralisés dans un nombre limité de grands hôpitaux par province. Nous posons les bases d’un autre modèle de financement des hôpitaux, par l’intermédiaire des districts locaux. Nos hôpitaux ont besoin de plus de moyens, mais il faut surtout revoir la manière dont nous les finançons. Nous renforçons le rôle des mutuelles et des syndicats. La participation des représentants des patients et du personnel est essentielle au développement des districts de santé locaux.  
Les séances chez un psychologue ou un thérapeute agréé sont intégralement remboursées. Ainsi, nous les rendons accessibles à tous. Les troubles psychiques liés au travail tels que le burn-out sont reconnus comme des maladies professionnelles. Le travail doit être faisable. L’être humain n’est pas une machine. Nous veillons à ce que les gens puissent s’adresser à un prestataire de soins lorsque ça ne va pas. Nous intégrons ces soins de première ligne dans les organisations et institutions où les gens se rendent déjà. Nous encourageons également les activités de groupe où les personnes souffrant de troubles psychiques peuvent se rencontrer, comme les « repair cafés », par exemple. Nous renforçons les centres de santé mentale afin d’améliorer l’accès aux thérapies spécialisées en deuxième ligne et supprimons les longs délais d’attente. Pour les personnes atteintes de troubles psychiatriques graves, nous misons avant tout sur une extension des équipes mobiles, tant pour la prise en charge de situations de crise que pour les soins de suivi et les soins chroniques.  
Nous augmentons le financement de la prévention. Nous faisons passer son budget de 2 à 5 % du budget national de la santé. Un quart va aux enfants et aux jeunes. Nous voulons une maison de la prévention dans chaque commune. Dans ces maisons de la prévention locales, on connaît la région et on se concentre sur les groupes défavorisés. Les soins doivent aller vers les gens, et non l’inverse. Nous misons sur la détection des maladies à un stade précoce grâce à des examens rapides et abordables. Nous prévenons l’obésité et encourageons une alimentation saine et un exercice physique adéquat. Les écoles offrent gratuitement des repas sains et des fruits. Nous rendons les aliments sains moins chers. Nous limitons la publicité pour les produits malsains.
Nous misons sur la détection des maladies à un stade précoce grâce à des examens rapides et abordables.
Nous prévenons l’obésité et encourageons une alimentation saine et un exercice physique adéquat. Les écoles offrent gratuitement des repas sains et des fruits. Nous rendons les aliments sains moins chers.
Nous limitons la publicité pour les produits malsains.
Nous encourageons l’agroécologie pour réduire la dépendance vis-à-vis des semences, engrais, pesticides des grands monopoles. Nous interdisons toute publicité et vente combinée de ces produits.
Nous privilégions une alimentation présentant un bon équilibre entre protéines végétales et animales.  Une alternative végétarienne doit être proposée dans les cantines scolaires et d’entreprise, parallèlement à la viande. Nous examinons la possibilité de créer une sécurité sociale pour l’alimentation, comme le demandent les organisations de la société civile.

Qui se cache derrière ces programmes ?

L’heure de la révélation a sonné !

Parti AMouvement Réformateur – MR
Parti BDémocrate Fédéraliste Indépendant – DéFI
Parti CLes Engagés (CDH)
Parti DÉcologistes confédérés pour l’Organisation de Luttes originales – Écolo
Parti EParti Socialiste – PS
Parti FParti du Travail de Belgique – PTB / PVDA

On espère que cet article vous permettra d’y voir plus clair. Dites nous en commentaire si cette lecture a fait changer vos intentions de vote !

Naissances prématurées : Un lien avec les perturbateurs endocriniens dans l’environnement

Naissances prématurées : Un lien avec les perturbateurs endocriniens dans l’environnement

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont récemment publié un rapport démontrant que quelque 152 millions de bébés sont nés avant terme au cours de la dernière décennie. Ces naissances prématurées représentent un problème de santé publique majeur, avec des taux de mortalité infantile inquiétants. Mais les facteurs qui contribuent à cette « urgence silencieuse » sont multiples et parfois méconnus.

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