Que contiennent vos produits cosmétiques?
16 mars 2021
Sarah De Munck

Un grand nombre de produits cosmétiques contiennent des substances toxiques pour la santé. Celles-ci peuvent traverser la barrière cutanée et ainsi se retrouver dans nos tissus. Le problème est cependant de beaucoup plus grande ampleur : notre exposition aux substances chimiques peut également provenir de l’alimentation, de la pollution de l’air extérieur et intérieur… Et toutes ces substances potentiellement toxiques peuvent interagir ensemble. Ainsi, une molécule qui seule n’a pas ou peu d’effet négatif sur la santé, peut se potentialiser au contact d’autres molécules. Le gel hydro-alcoolique par exemple, lorsqu’il est mis en contact avec du bisphénol A, présent dans votre ticket de caisse, multiplie son absorption cutanée par 100 ! (1) Pour rappel, le bisphénol A est un perturbateur endocrinien reconnu et est toxique pour la reproduction.

Comment diminuer son exposition?

Il faut en être conscient, et donc essayer de diminuer son exposition en utilisant le moins de produits cosmétiques possible, et encore moins pendant la grossesse !

  • Changez régulièrement de marque, cela permet de diminuer l’exposition à la même substance chimique.
  • Les labels ont certes leurs limites mais offrent déjà certaines garanties. Choisissez des cosmétiques naturels !
  • Évitez les produits parfumés.
  • L’application INCI est également un bon outil facile d’utilisation : une note de 0 à 20 est attribuée à chaque produit scanné, en fonction de sa toxicité. Chaque ingrédient possède sa « carte d’identité » avec un descriptif de la fonction, des connaissances sur la molécules et des restrictions qui lui sont appliquées le cas échéant.
  • On distingue les produits rincés (shampooing, savons…) des produits « non-rincés » (crème, déodorant,…). Étant donné que les produits « non-rincés » ont un contact prolongé avec la peau, il faut être encore plus intransigeant avec ces derniers. Cependant, de nombreux gels douche laissent après rinçage une fine pellicule résiduelle sur la peau. Privilégiez dès lors les pains de savon à base végétale bio.
  • Évitez d’appliquer des produits cosmétiques ou du déodorant sur une peau lésée, ou immédiatement après épilation (pour le déodorant par exemple).
  • Aérez la pièce après l’utilisation de spray ou de vernis.

De nombreuses substances chimiques traversent la barrière placentaire et passent ainsi de la mère à l’enfant. L’enfant, en plein développement, est tout particulièrement fragile aux perturbations de son système hormonal. C’est pourquoi ces conseils doivent être absolument appliqués encore plus scrupuleusement lors de la grossesse et des 1000 premiers jours de vie de l’enfant.

Une alternative est de composer ses produits cosmétiques soi-même. Il ne faut pas être un grand chimiste pour créer ses propres déodorant ou crème nourrissante !

Attention cependant à l’utilisation des huiles essentielles : tout ce qui est naturel n’est pas forcément « sans danger ». Très souvent en vente libre, ces huiles peuvent être allergisantes, irritantes, photosensibilisantes ou même toxiques pour le foie, les reins ou les tissus nerveux à plus forte dose. Elle ne doivent pas être utilisées de façon prolongée, et l’utilisation chez la femme enceinte nécessite un avis médical préalable. (3) Chez l’enfant de moins de deux ans et demi, l’emploi d’huiles essentielles est fortement déconseillé et très restreint jusqu’à l’âge de 7 ans. Elles peuvent en effet occasionner des malaises, des convulsions ou des spasmes laryngés. (4)

Appliquer ces conseils permet heureusement de déjà diminuer son exposition. Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, nous décrypterons ci-dessous plusieurs de ces substances chimiques contenues dans vos produits cosmétiques.  Nous n’abordons que l’impact de ces molécules sur la santé humaine. Il est évident que ces substances sont aussi une grande source de pollution environnementale.

Pour aller plus loin…

Le butylphényl méthylproponial ou lilial

Sa toxicité pour la reproduction ne peut pas être exclue selon le SCCS, Scientific Committee on Consumer Safety, le comité scientifique qui conseille la Commission Européenne sur la sécurité des produits de consommations non-alimentaires. (5) Mais le lilial est pourtant présent dans 9,51% des produits cosmétiques. (6) Utilisé comme parfum, il fait partie des 26 allergènes à déclaration obligatoire (pour une certaine concentration) dans la liste INCI. Pour les autres parfums pour cosmétiques et produits d’entretien, qui constituent pourtant une grande source d’allergies, il n’y a aucune régulation par les autorités! La mention « fragrances » est en fait un cocktail de substances chimiques: les industriels eux-mêmes n’en connaissent pas la composition exacte lorsqu’ils les ajoutent à leurs produits.

« Sans parfum », « testé sous contrôle dermatologique »… Vraiment ? 

Les allégations publicitaires caractérisant les ingrédients (« anti-vieillisement »), ou liées à l’efficacité du produit (« protection solaire »), soulignant l’absence de substance ou portant sur la tolérance cutanée (« sans parfum », « hypoallergenique ») sont trop peu réglementées. Selon une étude menée par les États membres de la Commission, ces allégations sont mensongères dans 10% des cas, et même dans 70% des cas en ce qui concerne les publicités retrouvées sur internet pour certains États! (7)
Quant à la mention « testé sous contrôle dermatologique », elle n’a pas beaucoup de valeur: c’est à l’industriel de trouver le dermatologue et de décider dans quelles circonstances l’étude sera dirigée… 

Les parabènes

La mention « sans parabènes » est devenu un argument de vente depuis plusieurs années dans le secteur cosmétique. Très bien toléré par la peau, cet agent conservateur est également très stable et peu couteux, ce qui explique qu’il est longtemps resté un des conservateurs les plus utilisés: le Food and Drugs Administration, aux Etats-Unis, classait les les paraoxybenzoates (parabènes) seconds dans les ingrédients les plus utilisés dans les produits cosmétiques, juste après l’eau ! (8) Fort médiatisé et sujet de nombreuses polémiques, son utilisation a diminué mais il est toujours largement utilisé pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques dans les produits cosmétiques, mais aussi dans l’alimentation ou les produits pharmaceutiques. Ces perturbateurs endocriniens potentiels pourraient pourtant induire un large spectre d’effets sur les organismes exposés (9). Leur activité oestrogénique est incontestable , quoique très faible (8).

Parenthèse sur la toxicologie des perturbateurs endocriniens : 
On sait que les perturbateurs endocriniens ne répondent plus à la règle de Paracelse, « la dose fait le poison». Pour grand nombre d’entre eux, une très petite dose peut avoir un effet, et cet effet peut s’éteindre lorsque la dose augmente, pour revenir à des doses plus importantes. Une activité oestrogénique faible ne signifie dès lors pas qu’elle est insignifiante ! Mais à cause d’un manque de preuves scientifiques, il ne peuvent être qualifiés de perturbateurs endocriniens avec certitude.

Certains parabènes (benzyl-, isopropyl-,  isobutyl-, phényl-, et pentylparabène) sont interdits d’utilisation depuis 2014. Mais le méthyl-, éthyl-, propyl- et butylparabène sont sur la liste européenne des potentiels perturbateurs endocriniens dans la catégorie 1, c’est-à-dire que l’on détient pour eux au moins une étude documentée sur un organisme vivant. Seuls le propyl- et le buthylparabène sont interdits dans les produits non-rincés à l’attention des enfants de moins de 3 ans. Des études plus approfondies doivent être menées pour étayer les travaux récents. (10)

Les parabènes ont également été incriminés dans l’augmentation du cancer du sein et des troubles de l’appareil reproducteur masculin, mais les données sont encore insuffisantes et contradictoires.

Et chez l’enfant?

Les auteurs d’une étude publiée en 2014 s’inquiètent aussi de l’impact des parabènes sur la croissance des nourrissons. On sait depuis longtemps qu’une prise de poids accélérée pendant les premières années de vie peut augmenter le risque d’obésité à l’âge adulte. Après avoir fait des prélèvements urinaires chez 520 paires « mère-garçon » , les auteurs concluent que l’exposition pendant la grossesse aux parabènes pourrait être associée à un poids plus élevé à la naissance ou à une prise de poids plus rapide, et donc à une augmentation du risque de surpoids plus tard dans la vie. (11)
A nouveau, les résultats doivent être confirmés, mais au vu de toutes ces présomptions, il semble plus prudent de limiter le plus possible notre exposition à ces substances. 

Leur imprégnation dans le corps humain augmente avec l’âge, la fréquence d’utilisation de crèmes ou de soins pour le corps, de maquillage ou de vernis à ongles. (10) Mesdames, vous voilà prévenues !

Les phtalates

L’utilisation des phtalates s’est aujourd’hui généralisée dans les plastiques, c’est un plastifiant qui ajoutera de la souplesse aux résines de PVC. Il sont principalement utilisés dans les produits d’usage courant (nombreux types d’emballages, alimentaires et autres, jouets pour enfant, moquettes, rideaux de douche…), médicaux (tubes, gants, poches à sang…), et de construction (revêtement de sol, toitures,…) , mais ils ont également un rôle fixateur et de solvant dans les produits cosmétiques, le vernis à ongle ou la laque par exemple. Nous y sommes tous exposés quotidiennement, soit par inhalation, soit par contact cutané ou par ingestion, et ce avant même la naissance : en effet, ces molécules chimiques traversent la barrière placentaire et sont présents dans 90-100% des échantillons de liquide amniotique des fœtus dès le 2ème trimestre de grossesse. La production mondiale de plastiques dépasse 150 millions de tonnes par an, et la consommation de phtalates, 6 à 8 million. (12)

Et pourtant, plusieurs d’entre eux sont des perturbateurs endocriniens avérés : ils réduisent les niveaux de testostérone et œstrogène et bloquent l’action des hormones thyroïdiennes. La plupart d’entre eux sont considérés comme toxiques pour la reproduction. Chez les femmes, l’exposition chronique aux phtalates est associée à une diminution de la fertilité et une augmentation des fausses couches. Chez les hommes, une exposition pendant la période fœtale est associée à un risque accru de « syndrome de dysgénésie testiculaire», caractérisé par une diminution de la qualité du sperme, des malformations uro-génitales ou une infertilité. (12) Les études chez l’animal suggèrent qu’une exposition avant la naissance pourrait perturber le développement de certains tissus avec des conséquences plus tard dans la vie adulte, voire même après plusieurs générations, par des phénomènes épigénétiques. (13)

Ils sont également neurotoxiques chez l’animal, et ont été associé à différents facteurs de risque cardio-métaboliques, comme l’augmentation de la tension artérielle, l’obésité et le diabète, et ce dans plusieurs études. (12)

Le triclosan

Le triclosan est un conservateur et un agent antimicrobien incorporé dans de nombreux produits de consommation, principalement les produits de soins corporels (savon, dentifrice, bain de bouche,…) mais aussi dans les désinfectants, jouets, vêtements et détergents. En effet, il est utilisé comme antiseptique mais également pour diminuer la dégradation des matériaux, réduire les odeurs et atténuer la décoloration. Traversant la barrière cutanée et les muqueuses, il est présent dans de nombreux tissus et fluides humains. (14) Une étude américaine a pu le mettre en évidence dans 75% de ses échantillons urinaires. (18) Il peut également traverser la barrière placentaire et est retrouvé dans le lait maternel. (19)

Actuellement, il n’existe pas beaucoup de preuves concernant la toxicité du triclosan sur l’homme, mais les preuves animales sont suffisantes pour montrer un effet perturbateur endocrinien. (15) L’exposition au triclosan est également associée au développement de cancers et à une diminution de la fonction cardiovasculaire chez le rongeur. (14) Par ailleurs, un lien entre l’exposition et un risque accru d’allergies et d’asthme ainsi qu’une diminution de la fécondité chez la femme a également été fait. (14)

Au vu de cette potentielle toxicité, la réglementation européenne limite sa concentration à 0,3% dans les produits cosmétiques, et à 0,2% dans les bains de bouche. Il est interdit dans les mousses à raser (17) en Europe et dans les savons aux États-Unis, mais reste utilisé à de hautes concentrations dans d’autres produits de soins corporels tels que le dentifrice, les bains de bouche, les gels antiseptiques et savons chirurgicaux.

Notons que outre le risques pour la santé, le triclosan est suspecté de contribuer à l’augmentation de  la résistance des bactéries aux antibiotiques. Cette résistance est un sujet de préoccupation majeur en médecine.

Qu’entend-on par « résistance des bactéries aux antibiotiques » ? 

Depuis la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928 , les  antibiotiques ont permis de fortement diminuer la mortalité liée aux maladies infectieuses. Mais suite à leur utilisation massive et parfois injustifiée, les bactéries ont peu à peu développé des mécanismes de résistance par mutation ou sélection de certains gènes. En effet, en utilisant l’antibiotique à tort, l’infection ne sera pas guérie, et les bactéries apprennent à y résister. Les antibiotiques sont inefficaces pour les angines virales par exemple, ne guérissant que des infections bactériennes. Par contre, ils vous rendront plus vulnérable à l’avenir. Les médecins sont de plus en plus confrontés à des infections à germes multi-résistants, face auxquels ils sont impuissants. En Europe, 25 000 personnes décèdent chaque année d’infections causées par ces souches multi-résistantes, et ce chiffre continuera à augmenter. 
D’où l’importance de réduire la consommation de ces médicaments précieux et de réfléchir à leur indication avant de les prescrire, pour préserver leur efficacité le plus longtemps possible. (16) 

Les effets du triclosan sur la santé et sur la résistance des bactéries aux antibiotiques sont de mieux en mieux connus. Cependant, à part certaines restrictions d’utilisation, le triclosan reste encore très présent dans notre environnement, principalement dans les produits d’hygiène.

L’aluminium

Les sels d’aluminium contenus dans les déodorants et antitranspirants sont le sujet de nombreuses controverses depuis des années. La concentration des particules d’aluminium est plus importante au niveau des tissus mammaires, c’est-à-dire à proximité de la zone d’application du déodorant, et l’on suspectait un rôle de l’aluminium dans l’apparition des cancers du sein. Aucun lien de causalité n’a réellement été établi, jusqu’à une étude publiée en 2016 où des chercheurs ont injecté des cellules imprégnées d’aluminium à des souris : celles-ci ont développé des tumeurs et des métastases, contrairement à leur compagnons ayant reçu des cellules non traitées. Ceci n’est pas suffisant pour incriminer les sels d’aluminium dans le cancer du sein, mais permet de conclure que ceux-ci sont des cancérigènes potentiels. (20) Le sel d’aluminium le plus fréquemment retrouvé est le chlorohydrate d’aluminium. La pierre d’alun, souvent perçue comme une alternative car naturelle, contient un autre type de sel d’aluminium : le potassium alum. Ceux-ci ne traversent à priori pas la barrière de la peau et sont autorisés en Bio. Cependant, les études sur le sujet manquent actuellement et il n’est pas encore démontré clairement que la pierre d’alun soit sans risque. Mieux vaut se tourner vers d’autres alternatives telles que des déodorants à base de carbonate de soude, de magnésium, de talc etc.

Le Conseil Supérieur de la Santé déclare ne peut pas se prononcer sur le caractère « sûr pour la santé humaine » des produits contenant de l’aluminium. Il recommande donc de ne pas utiliser les déodorantes et antitranspirants sur une peau lésée ou immédiatement après épilation, de limiter l’utilisation de ces produits pendant la grossesse, et de limiter l’usage d’antitranspirants à forte teneur en sels d’aluminium, qui devraient être délivrés en pharmacie dans le traitement de l’hyperhydrose. (21)
Aucun cadre réglementaire concernant la concentration des sels d’aluminium n’existe pour le moment.

Les libérateurs de formaldéhyde

Le formaldéhydeest un durcissant présumé cancérogène, mutagène et reprotoxique par l’Union Européenne. Son usage est interdit depuis peu dans les cosmétiques (récemment dans les vernis à ongles), cependant il n’y a pas encore de réglementation concernant les libérateurs de formaldéhyde. Ces substances libèrent du formol au contact avec de l’eau, sous l’influence de différents facteurs : pH, température… ce qui complique l’évaluation de la quantité de formol libéré. On les retrouve sous le nom de diazolidinyl urée, quaternium-15, imidazolidinyl urée, DMDM hydantoïne, sodium hydroxyméthylglycinate, 2-bromo-2-nitropropane-1,3-diol… La concentration maximale de ces substances chimiques dans nos produits est réglementée, mais est-ce que les données scientifiques sont suffisantes pour garantir que sous ces seuils de concentration les substances sont inoffensives? Que faire en attendant des recherches plus approfondies ? L’application INCI Beauty, elle, prend le parti de classer les produits les contenant comme « controversé/ à risque ».

Sources :

  1. Hormann, Annette M et al. Holding thermal receipt paper and eating food after using hand sanitizer results in high serum bioactive and urine total levels of bisphenol A (BPA). PloS one vol. 9,10 e110509. 22 Oct. 2014,
  2. Rochester. Bisphenol S and F: A systematic review and comparison of the hormonal activity of bisphenol A substitutes, Environmental Health Perspectives, Jul 2015
  3. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, Médicaments à base de plantes, les huiles essentielles, consulté le 7/02/2021 sur https://www.ansm.sante.fr/Activites/Medicaments-a-base-de-plantes/Les-huiles-essentielles/(offset)/3
  4. ONE, La santé dans les milieux d’accueil de la petite enfance, brochure ONE, Edition 2019
  5. Scientific Committee on Consumer Safety, Opinion on the safety of Butylphenyl methylpropional (p-BMHCA) in cosmetic products, 10 mai 2019
  6. Liste INCI, consultée le 13 février 2021. Disponible à l’adresse : https://incibeauty.com/ingredients/10584-butylphenyl-methylpropional
  7. EUROPEAN COMMISSION. Rapport de la Commission au Parlement Européen et au Conseil sur les allégations relatives aux produits reposant sur des critères communs dans le domaine des produits cosmétiques. [enligne]. 19 septembre 2016. [Consultéle27septembre2017]. Disponible à l’adresse: http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52016DC0580&from=FR
  8. L. Moutier, Les substances à risque dans les produits cosmétiques, Thèse pour obtenir le diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie, Université de Lorraine, 2018
  9. K. Nowak, K., W. Ratajczak–Wrona, M. Górska et al, Parabens and their effects on the endocrine system, Molecular and Cellular Endocrinology, 2018
  10. C. Fillol, A. Balicco, ML Bidondo et al, Imprégnation de la population française par les parabènes, Santé Publique France, Programme national de biosurveillance, Esteban 2014-2016
  11. C. Philippat, J. Botton, A. Calafat et al, Prenatal Exposure to Phenols and Growth in Boys, Epidemiology 25(5) 625-635, Sep 2014
  12. J. Flaws, P. Damdimopoulou, H.B. Patisaul et al, Plastiques, santé et produits chimiques perturbateurs endocriniens, un guide pour les organisations d’intérêt public et les décideurs politiques sur les produits chimiques perturbateurs endocrinines et les plastiques, Endocrine Society et IPEN, Décembre 2020, consultable sur  https://ipen.org/sites/default/files/documents/edc_guide_2020_v1_6aw-fr.pdf
  13. A. Balicco, ML Bidondo, C. Fillol et al, Imprégnation de la population française par les phtalates, Programme national de biosurveillance, Esteban 2014-2016, téléchargé le 15/02/2021 sur https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/documents/rapport-synthese/impregnation-de-la-population-francaise-par-les-phtalates-programme-national-de-biosurveillance-esteban-2014-2016
  14. Weatherly LM, Gosse JA. Triclosan exposure, transformation, and human health effects. Journal of toxicology and environmental health Part B, Critical reviews.2017;20(8):447-469.
  15. Johnson P. I., Koustas E., Vesterinen H.M., et al. Application of the Navigation Guide systematic review methodology to the evidence for developmental and reproductive toxicity of triclosan. Environment international, 2016, vol. 92, p. 716-728.
  16. La lettre de l’institut Pasteur « Antibiotiques, quand les bactéries font de la résistance », La lettre de l’institut Pasteur, n°85, Mai 2014, à consulter sur https://www.pasteur.fr/sites/default/files/rubrique_nous_soutenir/lip/lip85-resistance_aux_antibiotiques-institut-pasteur.pdf
  17. Règlement (UE) N° 358/2014 de la Commission du 9 avril 2014
  18. Calafat AM, Ye X, Wong L-Y, Reidy JA, Needham LL. Urinary concentrations of triclosan in the U.S. population: 2003-2004. Environ Health Perspect 2008; 116:303–307
  19. Shekhar S, Sood S, Showkat S, Lite C, Chandrasekhar A, Vairamani M, Barathi S, Santosh W. Detection of phenolic endocrine disrupting chemicals (EDCs) from maternal blood plasma and amniotic fluid in Indian population. Gen Comp Endocrinol 2017; 241:100–107.
  20. Mandriota SJ, Tenan M, Ferrari P, Sappino A-P. Aluminium chloride promotes tumorigenesis and metastasis in normal murine mammary gland epithelial cells. Int J Cancer 2016; 139:2781–2790.
  21. Conseil Supérieur de la Santé, Analyse de la toxicité globale de l’aluminium et calcul de l’exposition avec un attention particulière pour les composés d’aluminium dans les produits cosmétiques, Publication du Conseil Supérieur de la Santé N° 8866, 1 avril 2015